LES VANS

Chef-lieu de canton du sud de l’Ardèche, le village des Vans occupe le centre d’un bassin près de la rivière Chassezac. Elle est dominée au sud par le Serre de Barre, dernier sommet oriental des Cévennes du Bas-Vivarais. En 2001, Les Vans devient « ville-porte » du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche.

Les Vans est accessible par plusieurs lignes d’autocars en provenance de Montélimar et Aubenas (autocars TER) ainsi que d’Alès (autocars départementaux de l’Ardèche). Village très touristique pendant la période estivale, un marché traditionnel tient place tous les samedis matin. Marché nocturne à thème artisanal le mardi en saison d’été sur la place du marché.

De nombreuses activités peuvent être pratiquées à proximité des Vans : promenade, escalade, spéléologie, équitation, mais aussi canyoning, baignade, pêche et canoë-kayak dans les gorges du Chassezac.

Les Vans dépendaient de l’abbaye de Saint-Gilles. La ville passa à la Réforme au xvIème siècle ; en 1629, elle retourna au catholicisme, et les fortifications furent démantelées.

La place de la Grave fut le théâtre d’exécutions après la révolte des Masques et du massacre de Saillans et de ses compagnons en juillet 1792

À la mort du professeur Ollier (1900) qui habitait tout près de l’église du village, une souscription mondiale permit d’élever deux statues monumentales en bronze, réalisées par Boucher, l’une aux Vans sur la grande place Ollier, l’autre sur la place Ollier à Lyon. La ruse des Vanséens préserva la première de la convoitise des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, tandis que la seconde fut fondue pour les besoins de la Wehrmacht en 1941.

En 1973, la commune des Vans fusionne avec celles de Brahic, Chassagnes et Naves.